Éditions P’tit Louis : 25 ans et une nouveauté
Fondée par le dessinateur-illustrateur Bruno Bertin, la société d’édition fête cet anniversaire avec de nouvelles aventures de Vick et Vicky avec Sherlock Holmes.
Un peu de légèreté ne saurait nuire.
Voici un anniversaire qui n’invite pas à la morosité : celui des Éditions P’tit Louis, société éditrice de bandes dessinées et de livres jeunesse.
Sise aujourd’hui à l’angle de la rue des Trente et de l’allée Émile-Marie-Besnard, dans le quartier Arsenal-Redon, la p’tite maison d’éditions a fait du chemin depuis 1990.
Date de sa fondation par un Fougerais de 27 ans, Bruno Bertin, publiciste reconverti dans la BD.
Aujourd’hui, « P’tit Louis » totalise 120 références et trente auteurs.
D’abord exclusivement éditrice de BD, la maison P’tit Louis s’est fait connaître par Les Aventures de Vick et Vicky, des personnages créés en 1995.
Une série d’histoires qui tiennent « à la fois de Tintin, de La Patrouille des Castors et du Club des cinq », aime dire Bruno Bertin.
À travers des énigmes, le lecteur est invité à découvrir des sites et leur histoire.
« Avec Vick et Vicky, je me distrais et j’apprends » : telle est la formule magique de Bruno Bertin.
Le 21e ouvrage de la série vient d’être publié.
Son titre : L’Héritage de Sherlock Holmes.
Avec Jérôme Louiche, Bruno Bertin raconte les aventures du célèbre héros de Conan Doyle durant les trois années où il a disparu.
Ce qui a valu à Bruno Bertin un diplôme « d’expert policier » délivré par les Holmésiens du musée Sherlock Holmes de Lucens, en Suisse.
L’appétit venant en mangeant, en 2009, l’éditeur indépendant de bandes dessinées avait élargi son activité au livre jeunesse.
Puis il est devenu diffuseur et distributeur d’ouvrages (dans seize départements), pour sa propre production et d’autres éditeurs.
La meilleure reconnaissance est venue de son association avec Dargaud pour la publication des aventures de Sylvain et Sylvette.
P’tit Louis édite la version livre jeunesse.
Enfin, Bruno Bertin aime donner des cartes blanches qui sortent un peu de son ordinaire.
Il a ainsi publié une série de livrets sur les Vitraux Patriotiques bretons réalisés par Norbert et Érik Galesne.
Et maintenant, le cinéma : « Nous voulons créer une cellule d’animation pour la réalisation de pilotes d’animations et de bandes annonces », annonce Bruno Bertin.
Au fait, pourquoi P’tit Louis ?
Réponse de Bruno Bertin : « C’est le troisième prénom de mon grand-père. » Pourquoi pas…
Article d’Eric Chopin, paru dans Ouest-France, le 18 novembre 2015.